Lors d’enquêtes spéciales, les réclamations peuvent être d’importance et de portée variées, de sorte que chacune est unique. Toutefois, le temps violent est le grand égalisateur. En cas de tempête de grêle, comme celles qui s’abattent sur les Prairies chaque saison, les réclamations commencent à affluer, nécessitant une attention spécialisée, une expertise particulière et un sens aiguisé pour la détection de fraude. L’Unité des enquêtes spéciales (UES) de Xpera se met au travail avant que le ciel ne se dégage afin d’évaluer correctement les dommages, de fournir des conclusions objectives et de limiter les demandes frauduleuses potentielles déposées à la suite de phénomènes météorologiques violents. Voici l’une de ces enquêtes.

Au radar :  La nature de la demande d’indemnisation

À la suite d’une violente tempête survenue à la mi-juillet, Xpera a été chargée d’enquêter sur le sinistre, d’obtenir l’avis d’un expert en dommages causés par la grêle et de mener toute autre enquête nécessaire. Compte tenu de la totalité des dommages potentiels causés par la tempête de grêle, le véhicule aurait pu être déclaré perte totale.

Après l’examen initial des documents soumis pour la réclamation, l’UES de Xpera identifia plusieurs indicateurs de fraude potentielle, nécessitant une enquête approfondie. Les dommages considérables supposément subis, mais ne correspondant pas à des dommages normaux causés par la grêle, ont été immédiatement identifiés. En outre, les photos prises par l’évaluateur et celles prises par l’assuré ne concordaient pas en matière de représentation de la gravité des dommages.

Suivre les tendances :  Points saillants de l’enquête

L’enquêteur commença par inspecter le véhicule de l’assuré et par documenter davantage les dommages à l’aide de photographies indépendantes adaptées à la portée de l’enquête. Les dommages correspondaient à ceux qui avaient été notés dans l’estimation de l’évaluation qui avait été fournie. Cependant, tous les dommages signalés et enregistrés ne correspondaient pas aux dommages causés par la grêle, observés sur d’autres véhicules pris dans la même tempête, dans la même région et au même moment.

À la recherche d’une nouvelle perspective, Xpera mena un entretien avec un estimateur des dommages causés par la grêle, chevronné et qualifié, qui pensait que les dommages observés sur le véhicule avaient été exagérés par des actes de vandalisme. De plus, Xpera contacta l’assuré et réalisa un entretien audio avec lui afin de recueillir et de documenter un compte rendu complet de sa version des faits.

Les marées montantes : Ce que nous a dit l’assuré

L’Assuré expliqua que son véhicule était stationné à l’extérieur de la maison lorsque la tempête commença et que, conséquemment, les fenêtres avaient été fendues et brisées par l’impact de la tempête. Cependant, les premières photos fournies par l’assuré montraient des fenêtres intactes, contredisant ainsi sa déclaration.

Malgré la gravité des dommages, l’Assuré insista sur le fait que la tempête de grêle était la seule cause des dommages sur les surfaces peintes du véhicule, qu’il ne croyait pas que quelqu’un saccagerait les fenêtres du véhicule et ne savait pas ce qui s’était passé. À plusieurs reprises, l’Assuré déclara également qu’il serait prêt à remplacer les deux vitres latérales si cela accélérait la demande de règlement.

Au-delà des nuages : L’enquête s’approfondit

À la recherche d’une expertise supplémentaire, Xpera fit appel à Pario Ingénierie et sciences de l’environnement, une société de génie judiciaire, pour confirmer si les dommages subis par le véhicule pouvaient être entièrement attribués à la grêle. Un ingénieur se joint à Xpera pour inspecter le véhicule à nouveau.

Après une inspection minutieuse, il fut constaté que le véhicule présentait de nombreux petits creux sur le capot et sur le côté passager du véhicule. Le côté conducteur était en grande partie intact, probablement en raison de l’orientation du véhicule pendant la chute de grêle.

Les creux sur le support vertical du pare-brise étaient à peu près également espacés et se limitaient aux creux les plus importants, d’un diamètre d’environ 4,5 à 6,5 cm. Cela aurait pu être le résultat de l’orientation du véhicule et de la vitesse du vent pendant l’épisode de grêle; cependant, les points d’impact équidistants et l’ampleur des dommages, ainsi que la perte de peinture localisée, ont également été identifiés comme correspondant à des dommages causés par des outils mécaniques plutôt que par la grêle.

Du même côté passager du véhicule, au-dessus du passage de roue arrière, on constata de grandes bosses à peu près équidistantes. Ces bosses avaient à peu près le même niveau de dommages que les dommages identifiés sur le support vertical du pare-brise, avec une perte de peinture localisée dans chacun de ces points d’impact plus importants.

Les dommages au passage de roue arrière ne correspondaient pas au reste des dommages causés par la grêle et identifiés sur le véhicule. Les bosses du passage de roue arrière avaient un diamètre d’environ 5 à 7 cm et étaient environ 3 à 4 fois plus profondes que les dommages sur les portes du côté passager qui étaient situés sur le même plan. On aurait pu s’attendre à ce que la roue arrière soit exposée à des conditions très similaires, sinon identiques, à celles des portes latérales du passager.

Une fois de plus, ces creux sur le véhicule correspondaient davantage à l’impact d’un outil mécanique qu’à de la grêle ou des débris provenant d’un événement météorologique.

L’ingénieur put postuler que l’ensemble des dommages subis par le véhicule ne correspondait pas aux effets d’une tempête de grêle.

Après la pluie : Conclusion

Xpera communiqua ses constatations à la compagnie d’assurance pour la prise de décision. Celles-ci comprenaient les découvertes faites lors de l’inspection initiale du véhicule sur place, les informations obtenues lors de l’entretien avec l’assuré et les conclusions tirées par l’ingénieur légiste. Le dossier Xpera fut clos dans les délais et sans dépasser le budget.

Les sinistres de ce type soulignent la valeur des enquêtes en vue d’obtenir des preuves objectives. Grâce à l’enquête exhaustive de Xpera, comprenant le recueil de preuves, les entretiens et la demande d’avis d’experts, ce sinistre fut résolu de façon efficace et concluante. Les tempêtes de grêle ne se produisent peut-être pas tous les jours, mais les sinistres de cette nature surviennent chaque saison. C’est pourquoi l’UES de Xpera fait partie intégrante de la gestion réussie d’un sinistre.

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L’Unité des enquêtes spéciales (UES) de Xpera est constituée de nos enquêteurs les plus chevronnés et compétents. Contactez notre UES dès aujourd’hui pour en apprendre davantage ou pour une aide aux enquêtes immédiate pour votre demande de règlement. Vous pouvez nous joindre au 1 888-842-8112 ou à investigation@xpera.ca.

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